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Adam Kassé Baldé : Au cœur des cultures urbaines et du digital

Adam Kassé Baldé - Community Manager
Adam Kassé Baldé - Community Manager

Tandartmag part à la découverte d'Adam Kassé Baldé. Sa passion pour les cultures urbaines et son expertise en stratégie digitale en font de plus en plus une figure incontournable de la scène artistique locale. Entre défis, réussites et vision d’avenir, elle nous plonge dans son univers.



« Mon parcours dans le community management a commencé il y a huit ans à Seneweb », se remémore Adama. Recrutée comme infographiste, elle se voit rapidement confier les réseaux sociaux de l’entreprise après seulement trois mois. « À l’époque, je ne connaissais pas encore réellement ce métier, mais j’ai appris au fil du temps», raconte-t-elle avec modestie. Aujourd’hui, elle revendique une expertise solide, bâtie sur une expérience diversifiée et une volonté constante d’apprendre.


Son lien avec le hip-hop remonte bien avant sa carrière professionnelle. «Ma passion pour le hip-hop et les cultures urbaines remonte à mes années de lycée, lorsque j’animais une émission de radio locale », partage-t-elle avec enthousiasme. Très tôt, elle s’immerge dans cet univers vibrant en organisant des soirées dansantes et en côtoyant des artistes tels que Bidew Bou Bess, Karim Xurum Xax ou encore Dip Doundou Guiss. «J’ai évolué dans un environnement où la musique urbaine était omniprésente, entourée de rappeurs, DJ et mélomanes».



Cette passion de jeunesse a tracé un chemin naturel vers le digital. «Sans que je ne le prévoie, cette passion m’a menée vers le community management et, plus récemment, vers l’art et la culture». Aujourd’hui, son travail consiste à valoriser ces talents à travers des stratégies digitales percutantes. «J’anime des communautés et je m’assure que les acteurs qui font bouger la scène hip-hop et urbaine soient reconnus pour leur impact», explique-t-elle.


Réussir dans un environnement digital saturé


Cependant, le parcours d’Adama n’a pas été sans défis. «L’un des défis majeurs est de capter et de maintenir l’attention dans un espace digital saturé », confie-t-elle. Les plateformes évoluent constamment, et il est impératif pour elle de rester à l’affût des nouvelles tendances. «Il faut sans cesse innover pour proposer des contenus engageants qui résonnent avec la communauté».


Un autre obstacle réside dans l’interaction. «Beaucoup consomment du contenu sans nécessairement interagir. C’est pourquoi je mise sur des histoires captivantes et sur l’authenticité pour vraiment connecter avec le public».


Enfin, elle évoque les défis liés à la monétisation des contenus. «En Afrique, les opportunités économiques pour les créateurs de contenu hip-hop sont limitées ». Au Sénégal, cette problématique est exacerbée par des divergences générationnelles au sein du mouvement hip-hop. Pourtant, Adama demeure optimiste et croit en l’exploration de facettes encore sous-estimées des cultures urbaines. «Ces cultures ne se limitent pas à la musique. Elles offrent d’autres opportunités qu’il faut absolument mettre en lumière».


Un impact concret à travers des campagnes innovantes


Adama revient également sur des campagnes qui ont marqué sa carrière. «J’ai eu l’opportunité de travailler sur la communication digitale de festivals et de concerts, comme la Biennale de Dakar ou le festival Koom Koom. Ces projets visaient à maximiser la visibilité des artistes ».


Elle a également collaboré avec des influenceurs et des rappeurs pour les aider à soigner leur image et attirer des sponsors. «Des événements comme Show des Légendes ou Nioul Day Show démontrent tout le potentiel de telles collaborations ».


Une autre initiative qui lui tient particulièrement à cœur est l’utilisation du hip-hop comme vecteur de sensibilisation. « J’ai participé à des projets où la culture urbaine servait à transmettre des messages éducatifs et sociaux, notamment sur l’entrepreneuriat et les droits humains ».



Le digital, un tremplin pour les cultures urbaines


Pour Adama, le rôle du digital dans l’évolution des cultures urbaines est indéniable. «Le digital a complètement révolutionné la manière dont le hip-hop est perçu et consommé. Aujourd’hui, un artiste peut se construire une audience mondiale sans passer par un label ou une chaîne de télévision ».


Elle cite des plateformes comme YouTube, TikTok ou Instagram, qui permettent aux créateurs de toucher des publics internationaux tout en racontant de nouvelles histoires.


Cependant, elle met en garde contre les défis de la concurrence accrue. «Les artistes doivent constamment innover en matière de contenu et mieux comprendre les dynamiques du marché pour rester compétitifs».



Des conseils précieux


Pour les jeunes passionnés qui souhaitent suivre ses traces, Adama donne des conseils pratiques et incisifs.


«Maîtrisez votre culture. Vous devez connaître le hip-hop et les cultures urbaines pour en parler avec crédibilité ».


Elle ajoute : «Soyez authentique, développez votre propre style et expérimentez sans peur ».


Elle insiste également sur l’analyse des données comme levier stratégique.

«Comprendre les statistiques de vos publications vous aidera à améliorer votre contenu et à toucher votre public cible.».


Enfin, elle encourage le réseautage actif. «Travailler avec des artistes et des créateurs est essentiel pour élargir votre audience et renforcer votre crédibilité. ».


Un avenir prometteur pour les cultures urbaines


Avec sa vision claire et son engagement indéfectible, Adama Kassé Baldé continue d’explorer et de révéler les nombreuses facettes des cultures urbaines. « Ces mouvements façonnent nos sociétés et inspirent de nouvelles générations. Grâce au digital, leur portée est aujourd’hui sans limites. »


Tandartmag est fier de mettre en lumière Adama Kassé Balde, dont le parcours et les initiatives illustrent la richesse d’un domaine en perpétuelle évolution.


«Je remercie chaleureusement l’équipe de Tandartmag pour cette opportunité. Votre engagement à valoriser les cultures est essentiel », conclut-elle.



 
 
 

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